Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Louis ARAGON (1897-1982), poète, romancier et journaliste
Poète du mouvement surréaliste, romancier et journaliste, Louis Aragon est né à Paris en 1897 et mort dans cette même ville en 1982. Avec André Breton et Paul Éluard, il est l’un des principaux fondateurs du mouvement surréaliste en poésie. Plusieurs de ses poèmes ont été mis en musique par Léo Ferré – Est-ce ainsi que les Hommes vivent ? – ou Jean Ferrat. – Que serais-je sans toi ? ou Aimer à perdre la raison, inspiré de La croix pour l’ombre.
Pendant ses études de médecine, Louis Aragon rencontre André Breton et commence alors l’écriture de ses premiers poèmes, avant d’être mobilisé sur le front des Ardennes, comme brancardier. C’est donc dans les tranchées qu’il écrit son premier roman, Anicet ou le Panorama qui sera publié en 1921 à la N.R.F.
Après la publication de son premier recueil Feu de joie (1920), Aragon abandonne la médecine et participe au mouvement littéraire dadaïste, puis à celui du Surréalisme avec Breton, Soupault et Éluard, avec qui il fonde la revue Littérature dans laquelle seront publiés Les aventures de Télémaque (1922) et l’une des premières œuvres entièrement surréaliste Les Champs Magnétiques (1920).
En 1927, après une déception amoureuse avec Nancy Cunard, il fait une tentative de suicide. Louis Aragon s’engage ensuite dans le parti communiste. À partir de 1929, son engagement au P.C.F. et ses prises de position conduisent à la rupture avec André Breton.
Quelques mois plus tard, il fait la rencontre d’Elsa Triolet à Paris, rencontre qui va bouleverser sa vie et son œuvre. Aragon la considère comme sa muse et lui dédie moult poèmes : Les yeux d’Elsa (1942), le crève-Cœur (1941), Les yeux et la mémoire (1954), Elsa (1959), Le fou d’Elsa (1963). Etc.
En 1930, avec Elsa Triolet, il part vivre un an en U.R.S.S., et manifeste son engagement en faveur du régiment de Staline : Persécuté persécuteur (1931) et Hourra l’Oural (1934).
En 1933, Aragon collabore au journal L’Humanité et devient, avec Paul Nizan, secrétaire de rédaction de la revue Commune. À partir de janvier 1937, il devient membre de son comité directeur, aux côtés d’André Gide, Romain Rolland et Paul Vaillant-Couturier.
En 1956, Aragon publie une autobiographie en vers : Le roman inachevé.