Max Ernst autographe Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents signés de Max ERNST (1891-1976), peintre et sculpteur

Peintre et sculpteur des mouvements dadaïste et surréaliste, Max Ernst est né le 2 avril 1891, à Brühl, et mort en 1976, à Paris. Il incarne une des figures centrales du Dadaïsme et du Surréalisme ; essayiste et explorateur de l’Art, Max Ernst produit des œuvres conçues autour de métaphores freudiennes ou de thèmes issus de la mythologie, mêlés à des souvenirs d’enfance.

En 1911, après des études de philosophie, psychologie et lettres, Max Ernst commence à fréquenter les milieux artistiques et rejoint les Expressionnistes rhénans (Die Rheinischen Expressionisten) et se lie avec August Macke. En 1913, il s’installe à Paris, où il rencontre Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, puis Jean Arp avec lequel il se lie d’amitié.

En 1915, à Munich, il étudie la peinture de Giorgio de Chirico et, en 1920, fonde le groupe Dada de Cologne avec Jean Arp et Johannes Theodor Baargeld. L’année suivante, Ernst rencontre Paul Éluard et Gala ainsi que Tristan Tzara.

En 1921, il s’installe à Montparnasse chez le couple Éluard et commence à exploiter les techniques surréalistes : Le rossignol sauvage (1920), Célèbes (1921), Ubu Imperator (1923). En 1926, il collabore avec Miró en vue de la création de décors pour les spectacles de Serge Diaghilev.

En 1934, Ernst débute la sculpture aux cotés de Giacometti ; en 1938, Peggy Guggenheim, achète plusieurs de ses œuvres qu’elle expose dans son musée, à Londres.

En 1939, Max Ernst est arrêté par la Gestapo et est interné dans un camp près d’Aix-en-Provence, dont il parvient à s’enfuir pour les États-Unis, en 1941, en compagnie de Peggy Guggenheim. Il s’installe dès lors à New-York et travaillera aux côtés de Marcel Duchamp, Marc Chagall et André Breton.

Il participe également à la naissance de l’Expressionnisme abstrait incarné par Jackson Pollock et publie son traité Beyond Painting en 1948, Il est de retour en France en 1950 et rejoint le Collège de Pataphysique (1952).

En 1953, il reçoit le Grand prix de la Biennale de Venise, ce qui lui vaudra d’être exclu du groupe des surréalistes.