Stéphane Mallarmé document signé autographe Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents signés de Stéphane MALLARMÉ (1842-1898), poète

Poète du mouvement parnassien et symboliste, traducteur et critique d’art, Stéphane Mallarmé est né en 1842 à Paris et mort en 1898 à Valvins (Vulaines-sur-Seine). Admirateur précoce de Baudelaire, Hugo et Poe, Mallarmé publie ses premiers poèmes en 1862.

En 1863, Stéphane Mallarmé est nommé professeur d’Anglais en Ardèche puis, en 1871, à Paris où il enseigne en particulier au Lycée Fontanes, actuel Lycée Condorcet ; il fréquente alors les milieux littéraire et artistique, Paul Verlaine, Émile Zola ou Villiers de L’Isle-Adam ou encore Édouard Manet.

Mallarmé connaît la célébrité en partie aussi grâce à Verlaine qui le cite dans Les Poètes maudits (1884) et à Huysmans qui l’évoque dans Á rebours (1884). Il rédige ses poèmes les plus connus entre 1863 et 1866 : Brise marine, L’Azur, Les Fleurs, Hérodiade. Une série de poèmes publiés dans Le Parnasse contemporain en 1866 lui apporte une première reconnaissance.

En 1873, il rencontre Manet, qui devient l’un de ses meilleurs amis et réalise l’illustration de la traduction de Mallarmé du Corbeau de Poe ; il peint également son portrait : Portait de Mallarmé (1876).

En 1876, il publie plusieurs poèmes dans diverses revues, dont L’Après-Midi d’un faune qui sera ensuite mis en musique par Claude Debussy (1892), Hommages et tombeaux (1877) ou Un coup de dés (1897). Mallarmé fait paraître un recueil de poèmes, Poésies (1887) et traduit des poèmes d’Edgar Allan Poe (1888).

Parmi les figures du milieu littéraire parisien, Mallarmé fréquentera entre autres José-Maria de Heredia, Leconte de Lisle, Paul Valéry, Oscar Wilde, André Gide et Paul Claudel.

En 1892, paraît Vers et Prose. Stéphane Mallarmé collabore à de nombreuses revues et sera considéré comme le représentant du Symbolisme.

Il meurt à 56 ans, d’un spasme du larynx et rejoint la tombe de son fils décédé à l’âge de 8 ans.