Mémoire d'encres - Documents signés de Gustave FLAUBERT (1821-1880), écrivain
Écrivain auteur de romans, pilier du mouvement réaliste, Gustave Flaubert nait en 1821 à Rouen et meurt en 1880, à Croisset. Il est l’auteur d’œuvres littéraires majeures de son époque, parmi les plus célèbres, telles Madame Bovary ou L’Éducation sentimentale. Madame Bovary marquera notamment une évolution décisive en littérature, du Romantisme vers le Réalisme.
Après de brèves études de droit, puis l’abandon de ses études en 1844 ; et à la suite d’une première crise d’épilepsie, il entreprend de 1844 à 1852 un long voyage en Orient avec son ami, Maxime du Camp. Ce voyage fournira la matière à de nombreux écrits.
Flaubert s’installe au Croisset et à partir de 1851, où il débute la rédaction de Madame Bovary qu’il terminera en 1856. Madame Bovary paraît dans un premier temps dans La Revue de Paris puis sera édité par Michel Lévy en 1857 (l’année de la condamnation des Fleurs du mal de Baudelaire). Le roman, récit d’une femme de médecin qui devient adultère par ennui, fait scandale. L’ouvrage lui vaudra un procès pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Gustave Flaubert sera acquitté grâce au soutien de l’Impératrice.
À partir de 1855, Gustave Flaubert s’installe à Croisset, entouré de ses amis des milieux littéraires : les frères Goncourt, Sainte-Beuve, Baudelaire, Théophile Gautier, Ivan Tourgueniev, la princesse Mathilde Bonaparte et George Sand ; il sera également proche du jeune Maupassant auprès duquel il tiendra le rôle de père spirituel et qu’il initiera à l’écriture.
Il se consacre ensuite à la rédaction de Salammbô qui ne paraîtra qu’en 1862, après un voyage documentaire en Tunisie. En 1869 est publiée L’Éducation sentimentale.
En 1870, en raison de l’occupation prussienne, Flaubert doit quitter Croisset et s’installe à Rouen. Sa santé devient de plus en plus précaire. En 1877, il publie Trois contes (Un cœur simple, La légende de St Jean l’Hospitalier et Hérodias), puis de 1877 à 1880, il se consacre à Bouvard et Pécuchet, entamé en 1872, l’ouvrage paraîtra à titre posthume en 1881.