Hector Berlioz autographe signé

Mémoire d'encres - Documents signés d'Hector BERLIOZ (1803-1869), compositeur

Compositeur romantique, Hector Berlioz est né à La Côte-Saint-André en 1803 et mort à Paris en 1869. Il a composé plusieurs opéras, La damnation de Faust et Les Troyens, mais aussi des œuvres de musique religieuse ou symphonique, dont son œuvre la plus célèbre, La Symphonie fantastique.

En 1821, il commence des études en médecine, mais se dédie finalement entièrement à la musique et est élève au Conservatoire de Paris de 1823 à 1825, dans les classes de Le Sueur et Reicha. Ses parents, en désaccord avec ses choix, le privent partiellement de subsides, il devient donc quelque temps chanteur dans le chœur du Théâtre des nouveautés et écrit parfois des articles pour les journaux.

En 1824, il compose la Messe solennelle, pour l’église Saint-Roch, puis en 1830, La Symphonie fantastique qui est créée à la Société des concerts du Conservatoire de Paris. Il la remaniera pendant plus de 15 ans.

Après quatre tentatives malheureuses, il obtient enfin le prix de Rome pour La mort de Sardanapale et une cantate, Herminie. En 1831, il compose La captive, d’après un poème de Victor Hugo.

Le 5 décembre 1837, La grande Messe des morts est créée à l’Église des Invalides de Paris, sous la direction de François Antoine Habeneck.

En 1839, il dirige la création de Roméo et Juliette, d’après Shakespeare, à la Société des concerts du Conservatoire de Paris ; Wagner qui assiste à la troisième audition est impressionné.

En 1840, il dirige la création de La grande Symphonie funèbre et triomphale, pour célébrer le dixième anniversaire de la révolution de 1830, au pied de la colonne de Juillet, place de la Bastille.

Dans les années 1850, Franz Liszt contribue à la notoriété de Berlioz dont la musique est mieux accueillie à l’étranger qu’à Paris. En 1852, grâce à sa position à la cour de Weimar, il organise une « semaine Berlioz » proposant, outre Benvenuto Cellini (1838) et Roméo et Juliette (1839), également deux parties de La damnation de Faust (1846), que Berlioz lui a dédicacée. En 1854, Liszt dédicacera à son tour sa Faust Symphonie à Berlioz. Leur collaboration se poursuivra avec Les Troyens en 1858.

Le 2 décembre 1852, son Te Deum est joué pour le sacre de Napoléon III. Au Théâtre municipal de Baden-Baden, il dirige la création de son opéra-comique Béatrice et Bénédict en 1862. L’année suivante, la seconde partie des Troyens est créée au Théâtre-Lyrique, à Paris.